Le cerveau est l’organe sexuel principal de l’humain. Évitons de le remplir de »cochonneries ».

En clinique, on constate le désastre sexuel qui empoisonne notre société dite ‘civilisée’ et qui est en parti responsable de l’échec de la sexualité humaine. Ce désastre est une sexualité centrée sur le seul instinct – celui du plaisir. Quand la sphère du plaisir est surdéveloppée au détriment des dimensions affectives et spirituelles on devient déséquilibré.
Il faut en venir à développer notre santé sexuelle au globale. Ceci se fait tant au niveau physique, affectif que spirituel. Il faut renouer et entretenir la pulsion sexuelle (cette force qui pousse à créer et à aimer). Elle nous pousse à entrer en relation avec soi-même et avec d’autres. Un être humain vivant doit se prolonger dans la création. Il doit créer des liens ainsi que des relations tant aux niveaux humain que spirituel.
Quand la blessure n’est pas traitée, la pulsion érotique prend facilement le dessus, car le cerveau cherche naturellement le plaisir. En ne traitant pas nos blessures, cette pulsion érotique peut rapidement prendre le chemin de la déviance. Quand on ne vit qu’au niveau ‘physique’ on a toujours besoin de plus pour se contenter sexuellement.

La proliferation et l’accessibilité du porno sur Internet créent une urgence encore plus marquée pour une éducation sexuelle enseignée dans les écoles par intervenants compétents et par des parents qui sont à l’aise. La pornographie change le cerveau et il est essentiel que les jeunes soient éduqués sur les dangers du porno.  Les jeunes qui utilisent le porno pour s’éduquer auront au moins eu une éducation sur une sexualité saine auparavant.

Ce besoin est criant car nous vivons de plus en plus, le phénomène du ‘fun’ à n’importe quel risque et à n’importe quel prix.  Très tôt, les enfants apprennent que la sexualité, c’est du sexe pour du sexe – du cul sans amour. De plus, avec ces valeurs de dominance; d’objectivation du corps et l’absence de communication, nos jeunes en viennent à être incapables d’avoir des relations sexuelles dites ‘saines’.

Les parents, le corps professionnel et l’État ont la responsabilité de promouvoir la santé globale et la croissance humaine.

En tant que société, nous semblons ignorer que l’acte sexuel ne se limite pas à des organes génitaux qui peuvent produire des sensations fortes. Pourquoi continuer à offrir des propositions qui se limitent au pénis, au vagin, au condom et aux hormones ? En sexologie, il est reconnu que le principal organe sexuel de l’être humain est le cerveau.

Le cœur d’une sexualité humaine, c’est l’expérience affective d’où découlent les émotions et les sentiments et par conséquent, la satisfaction ou la détresse de l’être humain.

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